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OMC Peter Mandelson appelle à transformer les bonnes intentions en accord

Le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a salué mardi l'engagement des grandes puissances commerciales à trouver un accord à l'OMC, en estimant qu'il fallait maintenant concrétiser ces bonnes intentions.

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"Je suis très heureux que les chefs de gouvernement aient réitéré leur engagement de trouver un accord sur les modalités d'ici un mois", a souligné M. Mandelson lors d'une conférence organisée par un cabinet d'études bruxellois. "C'est un signal important d'intention générale, j'espère qu'il était sincère pour tout le monde et il était certainement sincère pour ce qui est des Européens", a-t-il ajouté. "Le travail des négociateurs est maintenant de transformer cette intention en un accord".

Le négociateur en chef européen a par ailleurs souligné qu'une série de propositions faites par les pays émergents réunis au sein du G20 pourrait servir de base à un accord et que l'UE pourrait s'adapter à leurs demandes si d'autres pays, à commencer par les Etats-Unis, faisaient de même. "L'UE envisagera d'accepter des baisses de ses droits agricoles moyens proches de celles proposées par le G20 si les circonstances le permettent", a déclaré M. Mandelson avant de préciser: "c'est à dire si les Etats-Unis font une offre significative sur les subventions agricoles, et deuxièmement si les économies émergentes acceptent des réductions de taxes douanières qui créent de véritables et nouvelles opportunités pour les entreprises."

Les six grands acteurs des négociations entre les 149 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (Australie, Brésil, Etats-Unis, Inde, Japon, UE) ont arrêté lundi soir à Genève un calendrier pour tenter de sauver le cycle de négociations de Doha lancé en 2001 dans la capitale du Qatar. Les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 avaient remis les discussions sur les rails la veille, en fixant aux négociateurs la date butoir de la mi-août pour parvenir à un accord chiffré de baisse des subventions agricoles et des droits de douane, qui constituent les points les plus épineux des négociations. L'ensemble du cycle doit être conclu au plus tard à la fin de l'année, avec deux ans de retard sur le programme prévu.

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